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Mon stage au Conseil National du Numérique

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 10 avr. 2020
  • 3 min de lecture


Bonjour à tous en cette belle journée de confinement !


Je m’appelle Farah Fejjari et je suis actuellement dans le DAST en parcours communications numériques. Certains de mes camarades vous ont vanté leur passion pour l’aéronautique ou encore le spatial, mais moi, c’est ma passion pour les nouvelles technologies qui m’a poussé particulièrement à intégrer ce Master. Particulièrement intéressée par l’impact du numérique dans notre société, je cherchais un stage me permettant d’allier mon amour pour le numérique et le secteur public afin de pouvoir éclairer le gouvernement sur les enjeux du numérique sur la société. C’est en faisant des recherches sur l’institution parfaite pour m’accueillir que je suis tombée sur un stage fait sur mesure : celui au Conseil National du Numérique.


En effet, depuis le mois de janvier j’effectue un stage de 6 mois au sein du secrétariat général du Conseil National du Numérique en tant que rapporteure. J’ai commencé mon stage en « alternance » c’est à dire que comme mes camarades qui sont en alternance j’étais en entreprise lundi, mardi et mercredi de janvier à fin mars, et je suis désormais en temps plein depuis le 1er avril. (Eh oui cela est bien possible ! Si jamais vous tombez sur une superbe opportunité de stage mais qu’elle commence en janvier avant le mois d’avril ne vous bridez pas !)


Qu’est-ce que le Conseil National du Numérique ?


Le Conseil national du numérique est une commission consultative indépendante dont la mission est d’éclairer le gouvernement sur les impacts du numérique sur la société et sur l’économie. Il est composé de 34 membres accompagnés dans leur mission par un secrétariat général composé d’une douzaine de permanents sous l’autorité du secrétaire d’Etat chargé du numérique et rattaché au Ministère de l’Economie et des Finances.


Dans le cadre de mon travail, je suis chargée d’accompagner les groupes de travail du Conseil dans son travail de recherche et la formulation de recommandations au Gouvernement. Les groupes de travail sont extrêmement variés (santé et numérique, la libre circulation des données en Europe, intelligence artificielle, lutte contre les contenus illicites…). Je suis également amenée à travailler avec différents acteurs hétéroclites : cela peut être des autorités publiques, des entreprises, des ingénieurs/informaticiens, des associations, le Sénat ou encore l’Assemblée nationale, des avocats, des économistes ou des Professeurs. Le travail de recherche et de rédaction se fait par les rapporteurs en compagnie des membres, et afin d’être le plus pertinent possible nous sommes amenés à auditionner des experts des problématiques que nous étudions qui apportent une plus-value à notre travail. Je vous avoue que j’ai eu l’occasion de rencontrer ou d’avoir au téléphone des personnes que je n’aurais jamais eu l’occasion de rencontrer dans d’autres conditions. Ce que je préfère le plus ? C’est d’être toujours à la pointe de l’actualité, des différentes législations, décisions, qui se passent dans ce secteur mais également de pouvoir d’être amené à travailler en anglais. J’ai certes une casquette de juriste mais travailler au CNNum implique d’aller au-delà du simple juridique et de rentrer dans les aspects sociologiques, économiques et politiques des différentes problématiques que je suis amenée à traiter.


Être en stage alterné c’est cool et je suis tout à fait satisfaite de ce choix ! Mais il ne faut pas oublier du coup qu’on a des grosses semaines avec parfois des semaines de 6 jours (les cours le samedi existent et les cours les soirs d’alternance/ stage alterné aussi malheureusement). Donc, si vous envisagez l’alternance ou le stage alterné, veillez à bien être organisé auquel cas les révisions peuvent devenir parfois assez chaotiques…


Même si les semaines peuvent devenir longues et fatigantes (je suis dans le public donc en réalité je ne suis pas la plus à plaindre ahah), c’est toujours un immense plaisir de retrouver ses camarades, qui deviennent des amis, et au final une famille. Le DAST n’aurait absolument pas la même saveur sans eux, et rien que pour cela je pense que le DAST restera le meilleur choix que je n’ai jamais fait dans le cadre de mon cursus.



Farah FEJJARI


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